Ice Trail Tarentaise 2015: la course au plaisir!

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L’Ice Trail Tarentaise : la course de tous les superlatifs qu’ils disent.

Et bien ce n’est pas peu dire…

Tout a commencé cet hiver après ma métatarsalgie et mon entorse. Au départ je devais prendre part à l’Altispeed afin de participer au Skyrunner France Series. Mais ne pouvant prendre part au Trail du Ventoux et à la Verticausse, mes plans devaient changés. Et après une belle remise en question j’ai opté pour le long pour la suite de cette saison.

L’Ice Trail Tarentaise étant complet quelques jours après l’ouverture des inscriptions c’est grâce à l’organisation que j’ai pu avoir mon dossard. Et je les en remercie encore.

Bref, samedi en début d’après-midi je mets le cap sur Val d’Isère. Là-bas je retrouverai Jonathan Laurenti (un ancien collègue cycliste) qui lui a basculé sur l’Altispeed. Nous récupérons nos dossards, assistons au briefing d’avant course et partons à l’hôtel où j’avais réservé une nuit. Il nous faudra d’ailleurs employer la langue de Shakespeare car les employés ne parlent pas un mot de français… Cherchez l’erreur.

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Après avoir préparé mes affaires et mangé un bout, il est l’heure de se coucher car demain le profil pourrait en faire pâlir plus d’un…

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2h30 : le réveil sonne. Après une bonne nuit à ne pas dormir, je commence à manger ma crème sport-déj maison.

3h15 : je descends à la voiture et file vers le départ.

3h30 : revu des sacs et présentation du matériel obligatoire… pour rien. Car au moment de rentrer dans le SAS avec « monsieur tout le monde » on m’appelle et me fait signe de passer par le « SAS Elite ». Du coup je rentre dans le SAS en compagnie d’Emelie Forsberg, Sébastien Spelher, Luis Alberto Ernando, Benoît Cori et tous les autres.

Stéphane Scalvo est présent afin de couvrir l’événement ainsi que les gars de Mouss’Production.

La température est plutôt bonne malgré que nous sommes à 1825m d’altitude, point le plus bas du parcours.

3h55 : la tension se lit sur certains visages. Au tour de moi ça parle très peu français.

4h00 : le départ est donné. Je me faufile afin de remonter un peu. Je suis au tour des 40 premiers mais je ne veux pas m’exciter trop tôt. Le chemin est encore long et les effets de l’altitude peuvent être catastrophique si on lâche un peu trop vite les chevaux. Nous sommes au tour de 16-17 km/h dans les rues et chemins de Val d’Isère. Mais rapidement les premiers pourcentages se présentent et le peloton s’allonge. Maud Gobert (Team Adidas), Eric Legat et Alexandre Daum (Team Terre de Running/Mizuno) sont à côté de moi ainsi que « géant vert », un Tchèque qui doit bien faire 1m90 et 85kg. Ses mollets sont plus gros que mes cuisses. Il a plus un physique de gladiateur que de coureur. Mais il monte plutôt bien le bougre.

Le début de la première ascension se fait sur un petit trop tout en restant sur une allure basé sur ma zone de confort. Quelques coureurs me doublent et je double également quelques coureurs. Les étoiles perchées dans le ciel nous font dire que le temps sera exceptionnel aujourd’hui. Et c’est tant mieux car pour le moment aucunes éditions n’ont étés faites intégralement.

Peu avant le sommet ma lampe commence à déconner. Même en montant je ne vois plus où je mets mes sabots. La descente se présente et nous apercevons Tignes en contre bas, toutes lumières éclairées. Pas comme moi. Gilbert Montagné aurait été dans la même situation que moi.

Je ne vois que ce que la lune veut bien me faire voir. Du coup je ralentis et certains en profitent pour me revenir dessus. Mais ce n’est pas plus mal. Je profite un peu de leurs lumières mais éclairant de l’arrière, mon corps me fait de l’ombre… Je les laisse passer et essaye de rester au contact pour avoir un petit visu sur les mètres me précédant. De plus que les cailloux et les rochers sont de partout jusqu’à Tignes.

5h00 : j’arrive à Tignes et la frontale devient inutile. Du coup je suis plus à l’aise et reprends quelques coureurs sans forcer l’allure. Je passe le point de passage en 49eme position après 10km et environ 550m+ de course.

Les reliefs commencent à pointés le bout de leur nez et le soleil n’est pas loin non plus.

Nous sommes au bas de la prochaine difficulté. Et pas des moindres. Celle de la Grande Motte. Pas la Grande Motte avec ses plages de sable où les touristes se montent dessus, car ici il s’agit plus d’un glacier.

Le début de l’ascension se fait sur une piste à 4*4 en lacets. La pente est de plus en plus raide et la neige commence à faire son apparition. Je prends le temps de regarder le paysage qui est juste magnifique avec cette longue silhouette montagneuse qui se dessine au fur et à mesure que le soleil se lève. La neige, elle, laisse rapidement sa place à la glace. Si bien que quelques-uns se garent sur les « aires de chaînage » afin de chausser leurs Yaktracks. Pour le moment les semelles de mes Salomon Sense SLab Softground jouant parfaitement leur rôle je remets à plus tard le chaînage.

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Mais lorsque la pente augmente je commence à ne plus avoir de propulsion. Un peu comme un parisien s’entêtant à monter dans une station de ski sur une route enneigée avec son joli petit bolide de marque allemand et sans avoir de pneus neige ou autres chaînes. Du coup je chausse mes chaînes avant de redescendre sur le cul jusqu’à Tignes.

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Nous arrivons au sommet du téléphérique après 800m+. Il me reste encore près de 700m+ pour arriver au sommet de la Grande Motte. Je lève régulièrement le nez afin de m’imprégner du lever de soleil et de ce décor qui passé les 3000m d’altitude se laisse admirer sans hésitations.

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6h10 : je m’élance pour la dernière partie de l’ascension. La pente est à plus de 30% et avec la glace certains vont galérer. Je pousse sur les bâtons qui dans ces moments me sont d’une grande utilité.

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Le temps de passer une belle crevasse à l’aide d’une échelle horizontale et un bloc rocheux que nous nous retrouvons sur l’arrête qui nous mènera au sommet. Cette partie s’apparente plus à de l’alpinisme qu’à un trail. Mais ce n’est pas pour me déplaire.

6h55 : je suis sur le toit de l’Ice Trail Tarentaise. C’est donc ça la Grande Motte ? 3653m d’altitude et un panorama à couper le souffle. Après 19km et 2000m+ depuis le départ et un peu plus de 1500m+ en 9km depuis le bas.

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Sur le début de la descente je suis un peu crispé, comme d’hab. J’ai toujours du mal dans les descentes de début de course. Et là sur glacier et devant descendre un bloc rocheux, je ne vous explique pas.

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Je rattrape quand même Eric Legat et nous engageons la discussion. J’aperçois Emelie Forsberg juste devant.

20’ plus tard je suis au ravito du téléphérique. Je fais le plein de mes bidons en galérant pour mettre la poudre à l’intérieur. J’enlève mes Yaktraks pour la suite de la descente ainsi que ma veste.

Finalement j’aurais mieux fait de les garder car la glace est encore bien présente. Je descends à vive allure et commence à me laisser glisser. Enfin !

Quelques minutes plus tard, lorsque le terrain le permet, je décide de m’alimenter. Mais un ressentie étrange fait son apparition. C’est bizarre mais je ne galère pas pour prendre mes affaires. D’habitude mes bâtons me gênent lors de cette opération. Merde, mes bâtons ! Je les ai oubliés sur la table au ravito. Quelle burne ! Sur le coup j’hésite à faire demi-tour et par la même occasion rallonger et perdre du temps ou les laisser là-haut et croiser les doigts pour les retrouver à l’arriver grâce à un bénévole investit d’une mission divine.

J’opte pour la 1ere car à ce niveau de la course la route est longue.

Je fais donc demi-tour et accélère le pas pour ne pas perdre trop de temps. Le moral en prend un sacré coup derrière la casquette. Je croise pas mal de coureurs qui se foutent un peu de ma gueule. J’arrive à la table et récupère mes bâtons qui sont toujours là heureusement.

Je reprends donc la descente pour revenir sur mes pas. Quand on n’a pas de tête on a des jambes… Seulement les jambes vont fumées et avec l’énervement j’en oubli de m’alimenter. Et c’est un petit coup de bambou derrière les oreilles qui m’attend. J’ai déjà perdu 16’ avec cette aller/retour gratos et ce n’est donc pas fini.

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Je suis au pied du col de Fress où m’attendent 165m+. Un petit talus qui me paraîtra bien long avec ce petit coup de calgon. Le moral en prend un second coup. La tête se met en mode touriste pendant un petit moment.

8h00 : Je suis au sommet. Et c’est tant mieux ! Je passe en 57eme position.

Petit à petit le stock se refait et je peux à nouveau admirer le paysage qui, ici, n’est que minéral. Et j’adore. Nous entamons une descente de 260m- pour pointer au refuge Charvet.

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8h22 : Refuge Charvet justement. Je suis 54eme. Nous sommes un petit groupe de 4 ou 5 coureurs. Les sentiers ne sont que minéraux. Je remplie les bidons même si il me reste la moitié de chaque. Car ici les ravitos se font rares.

Ensuite nous attaquons le col de la Rocheure qui culmine à 2911m d’altitude où je passerai 51eme après 37km et 3000m+ au compteur après 5h35 de course. De là-haut, après avoir franchi les quelques virages en lacets très serrés la vue est splendide.

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S’ensuit une descente pour une fois relativement roulante mais qui nécessite d’être toujours vigilant en ce qui concerne la pose de pied histoire de ne pas se mélanger les pinceaux et de se retrouver face contre terre.

10h06 : je passe au refuge du Fond des Fours, à 2531m. Je suis alors 52eme. Devant nous se présente une ascension de 420m+ en 1km800. Nous avons récupérés le parcours de l’Altispeed (32km/2500m+) qui avait un départ à 8h30. Du coup ça bouchonne pas mal pour nous. Et le sentier étant ce qu’il est, il n’est pas évident de doubler cette ribambelle de coureurs. La pente est abrupte par endroit alors les bâtons font ce qu’ils ont à faire. Pour doubler il ne faut pas hésiter à passer par-dessus ou dessous le sentier et donc se cramer encore plus les guiboles.

Une fois arrivé au sommet il faut se faire entendre pour arriver à se frayer un chemin. Certains ayant du mal à concevoir qu’ils ne sont pas seuls sur le sentier prennent des photos et autres selfies sans se soucier de ceux qui aimeraient continués leur chemin.Screenshot_2015-07-16-15-53-50

La chaleur est bien présente et les ravitos étant peu nombreux, et par la même occasion assez espacés entre eux, pour coller au mieux à l’image skyrunning et sauvage, il me faut me ravitailler dans des lacs ou à l’aide de ruisseau provenant de la fonte des glaciers.

Nous sommes 3 ou 4 coureurs à nous croiser régulièrement. Par moment le ventre fait des siennes. Des ballonnements. Effets de la chaleur, de l’altitude, du froid matinal à plus de 3500m d’altitude,… ?

Après la descente j’arrive sur la route qui mène au col de l’Iseran. Je relance un peu au pied de cette énième difficulté en prenant un petit trop mais rapidement le manque de force ce fait ressentir.

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Devant moi pas moins de 850m+ pour rallier l’Aiguille Pers. Et le début est interminable sur cette partie goudronnée. Les cyclistes montant au col de l’Iseran nous encouragent et les spectateurs sont nombreux ici.

Au passage du ravito qui se trouve en contre bas du col de l’Iseran je me rends compte qu’avec ces ballonnements je ne me suis pas alimenté correctement. Et les premiers signes d’une hypo vont montrer le bout de leurs nez rapidement, encore une fois. J’ai beau m’alimenté mais la forme a du mal à revenir. J’appuis tant bien que mal sur mes bâtons afin d’aider ma progression mais cela ne suffit pas. Je prends mon mal en patience en dévorant des yeux les sommets à l’horizon. Les décors sont toujours aussi magnifiques. J’en oublierais que je suis en course.

12h04 : Je suis au col Pers à la 42eme place. Dans la musette 50km et pas moins de 4120m+.

Je passe une crête rocheuse où les appuis sont fondamentaux pour ne pas tomber en contre bas. Je croise les coureurs ayant finis l’ascension et qui regagnent la suite du parcours. Du coup la progression se fait lente par moment. Je croiserais d’ailleurs Jonathan.

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12h40 : Aiguille Pers, 2’ d’arrêt !

Après 250m+ j’arrive enfin à l’Aiguille Pers avec ses 3294m d’altitude. Je suis 43eme. Les forces me manquent et je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. Du coup je m’arrête 2’ afin de refaire le plein du réservoir à l’aide d’un gel magique (ou pas) et de profité du paysage.

J’entame la descente en prenant soin de mes appuis pour ne pas risquer la chute car à cet endroit toutes chutes laisseraient de sérieuses séquelles tel un dermographe pour un tatouage sur ces ardoises tranchantes.Screenshot_2015-07-16-15-53-33

Je commence à ressentir les effets de mon gel (qui était bien magique du coup). La descente est pentue et ceux qui ont encore de la cuisse seront privilégiés pour la suite des hostilités.

Je suis avec un hollandais, un espagnol et un australien. Et les trois portent les stigmates du profil de la course dans les quadriceps. Du coup, sachant qu’ils ne viennent pas de pays où la bière est une religion, je ne m’attarde pas plus avec eux. Ça aurait été un Belge j’aurais pu éventuellement le porter sur mon dos. Mais là…

13h35 : Je suis au col de l’Iseran, en 43eme position. Je remplis mes bidons au ravito et ne tarde pas plus longtemps au tour de ce gueuleton que propose le ravitaillement. Si vous restez trop longtemps il se peut que l’on vous propose du génépi ou autres gnôles locales faites à base d’alcool de bois ou d’acide de batterie tellement les bénévoles sont accueillants.

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Rapidement je me rends compte que j’en avais oublié la dernière difficulté. Pas très longue mais terriblement raide et pour ne pas rendre la chose facile je suspect l’organisation d’avoir rajouté de l’ardoise et autre caillou se dérobant sous nos pieds.

Mais l’ascension se passe plutôt bien pour moi. Juste avant le passage sous le tunnel Lessières je déconne rapidement avec 2 bénévoles qui veulent me payer un coup de gnôle. Je vous l’avais dit ! Faites gaffes ! Je les suspecte de vouloir se foutre de notre gueule une fois rond comme des queues de pelles en passant la ligne d’arrivée.

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Bref, une fois le tunnel passé nous avons un visu sur Val d’Isère. L’arrivée n’est plus très loin. Mais elle a l’air terriblement basse. Et pourtant pas beaucoup de km. Le début donne le ton. Ca va envoyer le bouzin ! Les cuissots vont siffler et les orteils vont fumer !1436803365813

Après quelques minutes j’arrive sur le lac Ouillette qui est juste « ouhaaa ! ». Désolé mais à ce moment de la course il ne se passe plus grand-chose là-haut. Le sang affluant vers les organes les plus sollicités le cerveau en prend un coup. Bon en même temps il est vrai que même en temps normal… Je profite de ce morceau de replat pour me décontracter un peu et faire une descente en mode plaisir car les jambes tournent bien. Mais il reste quand même 6km500 pour 1120m-. Alors les cuisses sont prêtes à prendre l’énième effet kiscool.

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Je double pas mal de coureurs mais ne fais pas attention s’il s’agit de coureurs du petit ou du grand parcours. Je me laisse aller tel un skieur sur une piste noir. Ca va vite, ça glisse, les virages sont serrés et le sentiers technique. Bref, je prends mon pied tout en regardant par moment le paysage. J’ai presque l’impression de voler tellement le paysage est découvert sous mes yeux.

Beaucoup de coureurs que je double marchent sur des œufs. Les jambes tétanisées par la journée en plein air que nous venons de passer.

Je reviens fort sur un coureur avec qui j’ai fait une bonne partie du parcours. Je décide de l’attendre et lui propose de finir la course ensemble. Du coup j’attends mon ami Vosgien et nous engageons la conversation pendant le dernier quart d’heure qu’il nous reste de ce parcours féerique.

La sono se fait plus en plus forte et nous comprenons donc que nous arrivons dans Val d’Isère. Le dernier kilo est relativement plat et sa déroule donc gentiment.

Voilà la dernière ligne droite et je vois la gamine de mon partenaire venir à notre rencontre.

Dans ma tête je décide de les laisser prendre un peu de chant devant histoire qu’ils puissent faire une belle photo souvenir sous l’arche d’arrivée. Je ne suis pas à une place prêt.  Mais avant même de le faire il me tend le bras pour finir et passer la ligne avec eux.

14h11’06’’ : Nous passons donc main dans la main la ligne d’arrivée de cette course exceptionnelle.

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37ème et 12ème français de ces championnats d’Europe d’ Ultra Skyrunning. Nous nous félicitons mutuellement et on nous remet notre fameux sésame de finisher de l’ITT 2015.

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Je retrouve John également et refaisons la course très rapidement avant de partir au complexe nautique de Val d’Isère et profiter du jacuzzi entre autre.DSC_0048

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Puis direction le bar histoire d’éponger cette grosse dette hydrique…

Après avoir vécu cette course de l’intérieur je ne regrette pas du tout d’être passé sur des formats plus longs.

Sur la course j’ai pris un plaisir énorme malgré quelques déboires et ayant un petit goût d’inachevé quand même. Je sais que j’aurais pu sortir quelque chose de mieux. J’ai juste fait une mauvaise gestion de ma course à certains moments. Mais malgré cela j’ai kiffé grave! Et là est le plus important. Un parcours engagé, aérien, technique. Des pentes raides à monter et à descendre. Des bénévoles et des guides montagnes en pagaille et toujours avec le mot qu’il faut.

Et au niveau de ma préparation pour cet événement, c’est peut-être là que je me suis fait le plus plaisir. Je ferai un petit billet sur quelques-unes de mes dernières sorties afin de faire découvrir les spots que j’ai fréquenté.

Voilà, la moitié de saison est déjà passé. Mais il y a de belles choses à faire sur ce qu’il reste de 2015.

Notamment un petit retour à Millau fin octobre et une nocturne début décembre. Entre temps, des vacances dans les Pyrénées, à Saint Lary Soulan à manger du magret de canard façon Rossini sur un lit de frites maison tout en buvant du Patxaran et quelques demis pour la réhydratation.

PS: Pour ce qui est des photos de cet article, elles viennent principalement du net.

6 réactions sur “Ice Trail Tarentaise 2015: la course au plaisir!

  1. Bravo Alex, joli perf même quand on n’a pas la tête LOL… C’est fréquent aussi chez moi de retourner chercher mes bâtons 😦 !! Mais que veux-tu le plaisir de courir dans des décors magiques est tellement immense qu’il est normal qu’on oublie des affaires.
    Ton récit est un plaisir à lire !!
    A+

    ps: dsl pour le message « matinal » j’espère que je n’ai pas dérangé ta petite famille

    • Merci Will!
      Et oui, quand on est seul et que personne ne vous fait les ravitos non seulement tu perds du temps mais tu peux en oublier ton matos… J’en ai fait les frais. On ne peux pas toujours avoir une équipe de choc lors des courses.
      J’étais seul. Du coup pas de problème pour le message.
      Enfin il y acait John dans la chambre mais je ne crois pas qu’il l’ai dérangé.
      Le bonjour chez toi.
      😉

      • La suite du programme est très espacée avec l’Échappée Belle (85km) et en décembre peut-être la 180 (2ème sur liste d’attente). Entre les deux, rando dans les Ecrins avec Mme et j’espère de bien belles sorties cap en montagne, peut-être ensemble suivant dispo 😉

  2. Pingback: On tourne la page sur 2015! | naturellement-trail.com

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